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Bonjour André, pourrais-tu nous rappeler ton parcours en
tant qu’athlète et en tant que bénévole jusqu’à ton accession au poste de
Président du Comité Départemental ?
Au début, ce n’était pas gagné d’avance pour l’athlétisme. En
effet, j’ai fait de la musique pendant de nombreuses années. Je jouais du
saxophone et la musique a longtemps été ma première passion. Ma première
licence, je l’ai prise dans les années 50, à l’Entente Libournaise, et j’ai dû faire
quelques années lorsque j’étais cadet et junior. Je m’étais spécialisé dans le
demi-fond. Avec mon frère ainé, nous avions monté notre orchestre, ce qui me
faisait un peu d’argent de poche. Ma carrière professionnelle, que j’ai voulue assurer, avec les mutations et deux séjours en Algérie, m’a écarté de l’athlétisme et, pourtant, je
restais passionné. Lorsque j’ai été affecté dans les Landes en juillet 1969, je me suis rapproché du club,
l’Entente Sportive Parentis Biscarrosse et j’ai alors démarré ma carrière
athlétique. Dans la foulée, j’ai suivi la formation d’entraineur, d’officiel,
et travaillé avec René JOURDAN, athlète
international, spécialiste du demi-fond.
J’ai été élu Secrétaire du Comité Départemental des Landes, poste que je
n’ai pas mené à son terme, car une mutation professionnelle me renvoya à Chaumont. Parallèlement à mon parcours de
dirigeant, je continuais mon parcours d’athlète et j’ai fait partie de l’équipe
de cross des différents régiments ou j’ai été affecté. En Haute Marne, entraineur, officiel, j’ai
suivi la formation de Juge Arbitre Fédéral, diplôme que j’ai décroché en 1974. J’ai
assuré les fonctions de secrétaire puis de trésorier du Comité de la Haute-Marne
et fut concomitamment élu au Comité Directeur de la Ligue de Champagne. En septembre 1977, une nouvelle
mutation professionnelle me renvoya dans le Nord, à Douai. « Le nord
n’attire pas mais retient » alors depuis je n’ai pas quitté la région. A
l’AC DOUAI, j’étais le bienvenu en tant qu’entraineur, mais également comme
Officiel. Depuis 1977, le club a évolué, j’ai assuré les fonctions de Président
quelques années, et en 1990, après une période un peu difficile, un
rapprochement a été entrepris avec l’AS SIN. Avec quelques dirigeants, nous
avons créé le Club actuel, le DOUAI-SIN-ATHLETISME, dont j’ai assumé la
fonction de Président jusqu’en 2000.
Tu as toujours des fonctions d’Elus pour la Ligue et pour le
Douai Sin, quel regard portes tu sur l’évolution de l’athlétisme
actuellement ?
Elu au Comité du Nord en 1993, Paul Fasquel me demanda de
prendre un poste de Vice-Président, que j’ai assuré jusqu’à son décès en 1995.
Après le départ de Paul, pendant quelques mois, j’ai assuré la Présidence provisoire, jusqu’à l’élection
de Jean-Pierre Roussel . Après son élection, Jean-Pierre m’a demandé de me préparer pour lui succéder
en 2000.
Compte tenu de l’évolution de la mentalité de l’ensemble de
la population, des moyens techniques et technologiques nouveaux, l’athlétisme
traditionnel semble stagner. Il reste une frange de la population attachée à
notre discipline mais il va être nécessaire que cette fraction de la population
dispose des moyens matériels, financiers pour
survivre. Afin de satisfaire un plus grand nombre. l’athlétisme doit
continuer à se diversifier, en allant vers les activités de santé et de
loisirs. Pour cette diversification, il est nécessaire de préparer les dirigeants
actuels et futurs, à ces futures activités.
Quelle a été ta plus grande fierté
ou satisfaction en tant que président et pourquoi ?
De ma présidence, je retirerais deux grosses satisfactions.
La première, c’est l’organisation des rencontres interdépartementales, pour les
cadets et juniors avec les Comités de l’Ile de France, et le Pas de Calais. Ces
rencontres permettaient aux athlètes d’avoir une compétition d’un haut niveau,
et souvent une préparation aux Championnats de France. C’était l’occasion de faire la fête tout en
gardant l’esprit compétition, c’était l’occasion d’une rencontre entre
dirigeants. La deuxième satisfaction de ma présidence, c’est la mise en place de
la structure solide du Comité, le lien entre les élus et les salariés, mais
également le lien entre le Comité et les clubs. Pour terminer je voudrais dire
combien je suis satisfait que Jean-Pierre DEMERVAL, avec ses valeurs, continue
dans le même esprit.
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