Geneviève Meurisse : l’effet du hasard et l’athlétisme à fleur de peau…

  Elle aurait très bien pu ne jamais entrer dans le milieu de l’athlé, ne jamais être présidente du Douai Sin Athlétisme, ne jamais être élue au Comité Directeur de la FFA. Comme quoi, l’athlétisme est parfois simplement l’effet du hasard. Découvrez le parcours de Geneviève Meurisse qui n’est pas à un paradoxe près…

  Geneviève, qu’est-ce qui vous a amenée à l’athlétisme ?

Geneviève Meurisse : « J’y suis arrivée par le plus grand des hasards. Je me souviens qu’un jour mes jumelles Bénédicte et Odile sont rentrées de l’école avec les imprimés de l’école municipale des sports qui proposait des activités pour les enfants. L’une a choisi l’athlétisme et l’autre la gymnastique. Je me suis partagée un temps entre les conduites puis au bout d’un moment, les deux sœurs ont décidé de faire de l’athlétisme, la bonne affaire pour moi ! Seulement voilà, elles ne supportaient pas les trajets en bus, donc j’ai été amenée à les véhiculer. Fatalement, plutôt que d’attendre bêtement, j’ai proposé mon aide et j’ai mis le doigt dans l’engrenage… En 2004, Patrick Allard, le président de l’époque a démissionné et j’ai pris sa suite pour un intérim qui dure bientôt depuis dix ans… Je dois avouer une chose, à l’école, j’avais deux matières faibles : l’anglais et le sport. Quand on sait que j’ai exercé mon activité professionnelle comme professeur d’anglais et que je suis devenue une dirigeante sportive, il n’y a pas de cas désespérés !... Je démissionne chaque année pour laisser la place à quelqu’un d’autre, mais on me demande de poursuivre… »

Geneviève, qu’est-ce qui vous plaît dans l’athlétisme ?

Geneviève Meurisse : « Le plus important pour moi est de rencontrer des gens. C’est certainement ce qui m’a incitée à prendre au pied levé la présidence du club alors que rien ne me prédestinait à la tâche. Le fait de posséder deux langues vivantes, l’anglais et l’espagnol, a aussi contribué à la chose. Ainsi en 2002, j’ai vécu l’aventure des championnats du monde d’athlétisme handisports puis ce fut Paris 2003 avec les championnats du monde au Stade de France puis dernièrement, les Jeux Olympiques à Londres… »

Et cette élection au Comité Directeur de la FFA, c’était un peu une surprise ?

Geneviève Meurisse : Tout a aussi débuté par hasard, comme quoi je suis un élément atypique dans le paysage athlétique. En effet, mon mari voulait assister aux championnats de France. J’y suis allé avec lui mais à vrai dire, je m’y suis ennuyée. Moi, rester des heures sur un siège, ce n’est pas trop mon truc…alors quant à assister aux championnats, j’ai préféré intégré le jury pour servir et continuer à rencontrer des gens. Dans la foulée, mon mari m’a encouragée à être déléguée à l’AG élective de la FFA puis après avoir été sollicitée à poser ma candidature, à concrétiser la chose. J’ai été élue par celles et ceux qui ont voté pour la liste de Daniel Arcuset, un peu à la surprise générale. Elue, il fallait donc poursuivre l’aventure et c’est pour cela que je travaille au sein de la commission des clubs. Je veux être la représentante des dirigeants de base, celles et ceux qui découvrent chaque jour les méandres de la FFA. Je dépareille à côté des anciens sportifs et des dirigeants qui ont un vécu déjà ancien, ça ne me déplaît pas, il faut de tout pour faire un monde ! Lors des réunions du Comité Directeur, je suis la représentante de la Ligue. D’ailleurs, avant chaque réunion, je demande à la LNPCA s’il y a des questions à poser et s’il y en a, je les fais remonter. Je suis un peu à l’origine du changement de date de la saison… »

      Seule représentante de l’Interrégion Nord avec Christian Prévost, Geneviève entend encore bien faire entendre la voix des athlètes et dirigeants du Nord et du Pas de Calais à la FFA….