Alain est toujours là pour votre arrivée…

   Il arrive de la côte au milieu d’une cohorte dynamique, quelquefois bruyante et quand c’est le carnaval,  vous pouvez le croiser grimé… C’est un « incontournable » des stades. Pour le rencontrer, c’est facile, il faut aller du côté de la ligne d’arrivée, c’est en effet son secteur de prédilection. Jeune retraité de la ville de Dunkerque, il se donne à temps complet à l’athlétisme. Portrait d’un homme attachant…

   Sa première licence, Alain Borez l’a prise en 1966 en benjamin. « C’était l’époque de Monsieur Casteleyn. J’ai été un bon athlète régional, confesse-t-il en reconnaissant qu’il a bouclé le 800 m en deux minutes. C’était l’époque où on courait sur de la cendrée ou encore sur des revêtements comme il y en a sur les courts de tennis. Ensuite, j’ai passé mon diplôme d’entraîneur deuxième degré puis je me suis occupé du secrétariat de l’US Dunkerque avant de prendre en charge celui de l’ELAN 59. Voilà plus de vingt-cinq ans que je m’en occupe ! C’est aussi tout naturellement que je devenu officiel, plutôt chronométreur et juge à l’arrivée… » Comme dimanche du côté de la salle Jean Bouin, c’est son coup de sifflet qui alerte le starter pour lui signifier que tout est OK du côté de la ligne d’arrivée, assurant la relation entre la chrono électrique, les chronométreurs manuels et aussi les juges à l’arrivée.   

  Depuis près de cinquante années passées sur les stades et les terrains de cross, il a vu notre sport évoluer. « L’athlé a bougé, l’esprit aussi, concède-t-il. Avant, on se battait pour avoir sa place au sein de l’équipe interclub. Maintenant, on court après les gamins, car ils sont moins disponibles… Ce qui ne change pas, c’est que l’athlé m’occupe bien. Avant, j’étais tous les soirs au secrétariat, maintenant j’y viens un peu moins, ou quand j’y viens souvent, c’est pour prendre un pot avec les copains, car la convivialité, dans notre sport, c’est incontournable !... »