C’est assurément un « incontournable » des stades. La semaine, c’est avec le chrono en main qu’il essaie de faire gagner quelques dixièmes à ses protégés à Villeneuve d’Ascq ou du côté de l’ELAN 59. Le week-end, c’est avec le pistolet en main qu’il orchestre les courses… et quand il n’y a pas de compétition, c’est le costume de formateur qu’il revêt pour préparer les futurs générations qui assureront les jurys de demain. L’homme aux multiples casquettes, c’est Christian Schalkens.

  Fils fonctionnaire de police, c’est du côté d’Epeinay/Seine qu’il a fait ses grands début dans l’athlétisme en 1976…et déjà dans le domaine du sprint. La même année, à la faveur d’une mutation professionnelle de son père, il met le cap vers Lille où il rejoint l’ASPTT Lille. « A Lille, j’étais athlète, mais très vite j’ai eu envie de passer mes diplôme pour entraîner, reconnaît-il. Je suis devenu entraîneur 1^er degré fédéral, puis j’ai été élu au sein du comité directeur du club. En l’an 2000, à la faveur d’une nouvelle orientation professionnelle à Euro-tunnel à Calais, je suis arrivé à Dunkerque où je suis licencié à l’ELAN 59. Les dirigeants du club m’ont permis de garder un groupe d’entraînement à Villeneuve d’Ascq tout en entraînant des sprinteurs à Dunkerque. C’est contraignant, mais l’athlétisme est une passion qui me fait parcourir cinquante mille kilomètres par an…. »

    De bons souvenirs comme entraîneur et comme officiel

   C’est sur les stades que Christian Schalkens garde les meilleurs souvenirs… car il n’apprécie pas les cross. « Je trouve cette discipline ennuyeuse, confirme-t-il. En effet, donner un coup de pétard toutes les demi-heures, ça ne m’intéresse pas. » Voilà qui est dit…donc pas la peine d’essayer de le convaincre, car la piste lui apporte le bonheur qui lui convient. En tant qu’entraîneur, il garde le souvenir ému de la médaille de bronze de ses cadets villeneuvois sur le 4x100m à Evry, ou encore la sélection de Patrick Mocci pour les championnats du monde ou encore celle de Justin Ayassou. Au niveau de sa fonction de starter, les championnats du monde d’athlétisme handisport et les championnats du monde cadets à Villeneuve d’Ascq restent des souvenirs très forts qui ne sont pas prêts de s’effacer.  Enfin du côté de sa mission de formateur, son souhait le plus ardent est de former un maximum d’officiels. « La décentralisation en allant à la rencontre des clubs est une très bonne démarche mise en place par le comité départemental, confirme-t-il. Plus on aura une base solide, meilleurs seront les juges au plus haut niveau… »