Lui aussi, c’est un incontournable des stades… Son parcours en athlé ne date pas d’hier. C’est en effet en 1966 que Gérard Frémaux a débuté comme athlète, à l’ASPTT Lille, club qu’il n’a jamais quitté, sauf pour rejoindre le LMA …tout en restant fidèle aux couleurs lilloises. Après des études d’éducateur spécialisé, c’est finalement la carrière professionnelle sportive qu’il embrasse, d’abord comme professeur d’EPS au collège St Michel de Lille puis en prenant aussi les fonctions de directeur-adjoint. Il restera en poste jusqu’en juin 1989. De 1990 à 2010, il sera salarié à temps partiel de la Ligue Nord Pas de Calais et de l’APSL, notamment pour l’organisation du marathon de Lille puis du semi-marathon de la braderie.

Des souvenirs plein la tête…

Quand on a un parcours aussi diversifié, les bons souvenirs ne manquent pas… L’occasion était rêvée pour connaître les images fortes qui restent au cœur de la mémoire de Gérard. « En tant qu’entraîneur, reconnaît-il, c’est sans conteste les deux titres de champion de France obtenus en 1992 par Toni Rapisarda qui restent émotionnellement forts. Durant la même saison, il fut le meilleur Français en cross et sur le semi-marathon. Professionnellement, c’est la première place, dix années durant, du meeting en salle de Liévin qui fut un autre moment fort. En tant que dirigeant, deux choses m’ont marqué. Tout d’abord, ce fut mon élection à la présidence du Comité du Nord dans les années 80 et plus près de nous, c’est d’avoir réussi avec d’autres, à fonder le LMA. Après coup, je me dis que ce n’était pas gagné d’avance de fédérer deux clubs qui, historiquement, étaient rivaux. »  

Après quarante huit années d’athlétisme, l’envie et la passion sont toujours en lui. Son regard de dirigeant confirme l’évolution plus professionnelle du sport olympique numéro un car les clubs sont soumis à de nombreuses règles de fonctionnement. « Je garde quand même l’espoir que le bénévolat continuera, affirme-t-il avec un brin de nostalgie. A soixante quatre ans, j’ai toujours du plaisir à accompagner les athlètes. Quand la passion existe, c’est ce qui fait avancer… » Et s’il y a un évènement qu’il garde comme une figure de proue, c’est incontestablement d’avoir su repousser la déferlante de la braderie de Lille  en lançant à sa rencontre pas moins de quatorze mille sportifs entre le semi-marathon…et le « baby » !