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LE SOMMEIL A LA VEILLE D'UNE COMPÉTITION
A la veille d'une
compétition, nous avons tendance à nous coucher tôt afin d'être dans les
meilleures dispositions possibles le jour J. Cependant, le stress se fait
sentir, les images reviennent sur la compétition à venir et le sommeil tarde à
venir. L'angoisse d'une mauvaise performance à cause d'une nuit privée de
sommeil arrive alors et le cercle vicieux s'amorce...
Plusieurs études ont
recherché la part d'une privation partielle ou totale de sommeil la veille d'une
compétition sur les performances.
Ainsi, il a été retrouvé
qu'une privation complète de sommeil la veille d'une compétition ne dépassant
pas 24h n'induit pas de baisse de performances sur les efforts anaérobie
(haltérophilie, sprint...). Il existe par contre une baisse des performances
dans les efforts d'endurances ou les sprints répétés (sports collectifs et
d'équipe). Néanmoins cette situation de privation totale de sommeil est
quasiment inexistante chez les sportifs, tout au plus, il y aura quelques
heures de sommeil en moins par rapport aux habitudes ce qui s'apparentera donc
à une privation partielle de sommeil!
Lors d'une privation
partielle de sommeil (c'est à dire la situation la plus fréquente à la veille
d'une compétition), les études ne retrouvent pas de diminution des performances
sportives.
Lorsqu'on accroît la durée
de sommeil habituelle sur plusieurs jours, les performances ont tendance à
augmenter, l'humeur à s'améliorer et la sensation de fatigue à diminuer. Par
ailleurs une sieste de maximum 30 minutes tendra également à améliorer les
performances chez des sportifs partiellement privés de sommeil.
Quelques conseils simples à
la veille d'une compétition:
Et dans la vie de tous les jours:
§ Se coucher dès les
premiers signes de fatigue (bâillements, paupières qui se ferment...). En
effet, notre sommeil fonctionne par cycle de 90 minutes environ. Si l'on reste
éveillé dès ces premiers signes, on rate alors un cycle de sommeil et il faut
alors attendre le suivant.
§ Veiller à se coucher à
heure régulière pour éduquer le cerveau.
§ Eviter les écrans de
télévision, jeux vidéos, internet qui stimulent le cerveau et le maintiennent
en état de vigilance. Ou alors laisser la lumière de la pièce allumée car un
écran dans l'obscurité aura tendance à stimuler beaucoup plus le cerveau.
§ Le lit ne doit être
utilisé que pour dormir. Il faut éviter de travailler à l'ordinateur, regarder
la télévision ou lire au lit. Le cerveau doit être éduqué pour repérer que le
lit est fait pour dormir.
§ Eviter de consommer
des excitants (tabac, alcool...) ou des repas trop riches avant de dormir. Il
faut respecter un délai de 2 heures entre la fin du dîner et le coucher.
§ L'activité physique
pratiquée tard le soir excite le cerveau alors que si elle est pratiquée en
début de soirée, elle améliorera la qualité du sommeil lent et profond.
§ Eviter les siestes
prolongées de plus de 30 minutes.
§ Ne pas surchauffer la
chambre. La température idéale ne doit pas dépasser 18-19°.
§ Enfin, des traitements homéopathiques peuvent être utilisés. Attention aux médicaments somnifères qui
peuvent occasionner des troubles de la mémoire, une dépendance et des chutes
lors de la compétition (cyclisme).
En conclusion, pas de stress à avoir si le sommeil se fait attendre la nuit précédant la compétition! Avec de bonnes règles d'hygiène, les conditions ne s'en trouveront qu'optimum pour préparer le terrain à une bonne performance! Il faut bien sur consulter un médecin si des troubles du sommeil chroniques s'installent dans la vie de tous les jours.
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