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Aujourd’hui,
nous retrouvons Christophe Desterbecq, fidèle parmi les fidèles de l’événement
du Trail du Val Joly, qui nous livre son regard sur l’épreuve…
Christophe, qu’est-ce
qui a fait que vous avez adhéré à cette organisation du trail du Val Joly. Depuis
quand êtes-vous dans l’aventure ?
Je suis trailer et je planifiais ma saison lorsque
j’ai découvert la première édition du trail, le site est merveilleux donc j’ai
de suite pris les infos. Freddy était alors l’entraineur de mon fils et
j’encadrais moi-même le groupe loisir au sein du même club.
J’ai profité de l’entrainement suivant pour en
discuter avec lui. Il semblait un peu perplexe, étranger à l’univers du trail
et de la course nature, je lui ai donc proposé immédiatement mon aide.
Six mois avant la première édition, nous étions sur
les parties repérées par Michel Liemans et Daniel Picart pour définir un
parcours. C’est une expérience formidable qui me permet de voir une course
de « l’autre coté ». Mon seul regret restera de ne pouvoir
participer à l’épreuve… »
Qu’est-ce qui vous
plait dans cette épreuve ?
L’épreuve est fantastique de par le site lui-même. On
a régulièrement le lac en visuel, on est constamment au milieu des bois, perdu
en pleine nature. D’un point de vue technique, les difficultés se succèdent
quasiment sans pause. Le sol change constamment et nécessite de maîtriser la
course nature (sol meuble, rocailleux, chemin, pâture, rivière, zone humide..).
Les modifications constantes de parcours et sa beauté font que le temps passe
finalement très vite sans monotonie. Beaucoup finissent épuisés mais ravis
d’avoir terminé l’épreuve. En tant qu’organisateur, j’apprécie particulièrement
l’esprit qui anime le groupe, chacun peut exposer sa vision de l’évènement,
proposer une solution sur un problème, ou une innovation. Après en avoir
débattu, la solution retenue par Freddy est adoptée par tous.
Chaque élément de l’organisation est sincèrement
impliqué et œuvre sans modération à la réussite de l’évènement. Travailler dans
une équipe dans laquelle on peut s’appuyer, sans aucune appréhension, sur les
autres est apaisant et permet d’être ambitieux pour la suite… »
On annonce plus de
deux mille participants cette année. Qu’en pensez-vous ? Jusqu’où
pensez-vous que l’épreuve puisse aller ?
Je ne sais pas si la barre des 2000 coureurs sera
franchie cette année car la course n’a que 4 ans !... Des indices sont
favorables.
Les coureurs viennent de régions de plus en plus
éloignées et se sont, dès la première année, « appropriés » la
course. Pour exemple, lors de la deuxième édition un trailer blessé nous
proposait son aide pour l’organisation. Nous revoyons d’année en année les
mêmes familiers, notamment au site de la héronnière.
Certains clubs nous réservent d’année en année un
nombre croissant de dossards. De notre côté nous tenons compte des commentaires
des coureurs pour améliorer l’évènement au niveau du retrait des dossards, du
circuit, du ravitaillement… Nous sommes constamment à la recherche des nouveaux
membres pour améliorer l’équipe d’organisation. Si la première édition était
très artisanale, nous sommes aujourd’hui structurés de manière très précise. De
nouveaux responsables sont apparus pour le retrait des lots, les inscriptions,
le départ et l’arrivée, le ravitaillement, l’accompagnement en VTT, ce qui nous
permet d’être de plus en plus efficaces. Quoiqu’il en soit, nous recherchons
constamment des moyens d’améliorer l’évènement et de surprendre les
participants. Les limites existent car la course nature est actuellement à la
mode et attire un public de plus en plus néophyte. Pourtant elle a ses
exigences et nécessite un équipement particulier : camelbak, couverture de
survie, chaussures , un entrainement spécifique notamment pour gérer les
parties techniques, les descentes abruptes et une philosophie trail qui
repose sur le respect de la nature, l’aide aux autres…
Des participants mal préparés risquent de se blesser
et peuvent saturer nos services de secours, des trailers qui jettent leurs
détritus en pleine nature augmentent considérablement notre travail de
nettoyage. Le circuit est nettoyé le soir de l’épreuve, parcouru en VTT le
lendemain pour compléter le nettoyage et couru par une partie de l’équipe la
semaine suivante pour ramasser ce qui n’aurait pas été vu. Il faut savoir aussi
qu’à l’occasion du balisage l’équipe pose la rubalise , entretient les zones de
passage, et ramasse tous les détritus sur le parcours afin de proposer aux
coureurs le site le plus agréable possible.
Nos deux objectifs sont de proposer une course de qualité
et de préserver le site qui nous est confié le temps d’un week-end. Le respect
de ses deux objectifs fixera de lui-même le nombre de participants au fil du
temps… »
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